vendredi 24 juin 2011

Amélie Nothomb au Japon : une précision

Le 18 août, ponctuelle au rendez-vous de la rentrée littéraire dont elle fait l'ouverture depuis 1992, Amélie Nothomb publiera son nouveau roman, Tuer le père.
Ce sera son vingtième livre soit, même si chacun est mince, un joli morceau occupé sur une planche de bibliothèque.
Mais, sans préjuger de ce qu'il sera et en tenant compte du fait que j'ai dû en manquer deux dans la série, le sommet de son œuvre reste à mes yeux son huitième roman, Stupeur et tremblements, paru en 1999 et Grand Prix du roman de l'Académie (Acadamélie?) française cette année-là.
L'édition de poche vient de faire peau neuve à l'occasion du dixième anniversaire du livre. Dixième anniversaire? Là, je ne comprends pas bien, puisqu'il est sorti il y a douze ans et que le film d'Alain Corneau adapté du roman a huit ans. Bien sûr, si on fait la moyenne...
Peu importe. Toujours est-il qu'il s'agit d'une édition collector sous coffret. Et l'acheter ressemble à une bonne action, puisque les bénéfices et les droits d'auteur de ce tirage iront à Médecins du Monde et à sa mission japonaise. Il y a de quoi faire, en effet, depuis le tremblement de terre et le tsunami.
Pour faire bonne mesure, une nouvelle inédite s'ajoute au texte du roman. Du moins l'éditeur présente-t-il Les myrtilles comme une nouvelle. En réalité, Amélie Nothomb explique pourquoi elle a fait l'ascension du mont Asama - racontée dans Ni d'Ève ni d'Adam. Il y a bien une histoire de myrtilles dans ces quelques pages. D'un intérêt mineur, cependant...

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