mercredi 20 juillet 2011

Dans les cahiers de Paul Valéry

Gallica est une mine inépuisable pour les lecteurs curieux. Plutôt que de lire les Cahiers de Paul Valéry dans l'édition de la Pléiade (deux volumes), il est possible maintenant de plonger en ligne dans les manuscrits eux-mêmes. Je précise: en ligne, parce que la qualité de la reproduction téléchargeable (en PDF ou en JPG) est si médiocre qu'il doit y avoir, derrière ce choix, un accord secret entre la BNF et un syndicat d'ophtalmologues...

Il n'empêche: malgré cette réserve, il faut applaudir cette mise à disposition des trente cahiers conservés dans le Fonds Paul Valéry. Chaque page est un excitant légal - mais qui provoque rapidement l'accoutumance.
J'ouvre au hasard:
Le travail père de tous les crimes modernes. Jadis c'était l'oisiveté. (Bourdaloue sur l'oisiveté. Stendhal)
déformation de l'homme par le travail.
américanisme. L'homme d'affaires. Croit que l'activité extérieure et spéculatrice, rachète tout. Tout monnayable.
On en redemande...

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