samedi 10 novembre 2012

Trois romans pour le prix Interallié

Le jury de l'Interallié a sagement attendu la fin de la distribution des prix pour rendre sa copie, d'où il s'est contenté d'enlever les deux romans déjà récompensés, ceux de Joël Dicker (Grand prix du roman de l'Académie française) et de Jérôme Ferrari (Goncourt).
Il reste quand même deux livres de journalistes, aussi ambitieux l'un que l'autre. Nicolas d'Estienne d'Orves scrute la trahison en temps d'occupation dans Les fidélités successives et Sébastien Lapaque propose un Brésil touffu dans La convergence des alizés.
C'est le troisième, cependant, qui me semble avoir les plus grandes chances de l'emporter mercredi prochain, selon le principe en vertu duquel un prix est parfois valorisé quand il met des grands noms à son palmarès. Je mise donc volontiers sur Philippe Djian pour "Oh...".
Bonne nouvelle: ces trois romans sont tous meilleurs que Tout, tout de suite, qui l'avait emporté l'an dernier.

1 commentaire:

  1. Ce livre de Jérôme Ferrariest un chef d'oeuvre. On n'a pas attendu le Goncourt pour le savoir et le dire. http://www.ruptures-conventionnelles.com/article-le-sermon-sur-la-chute-de-rome-110398729.html
    Espérons d'ailleurs, que cette nomination médiato-norifique ne va pas catapulter ce chef d''oeuvre dans la catégorie méprisée des romands à succès pour relais de gare ...

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