mercredi 13 janvier 2016

«En attendant Nadeau», la «Quinzaine» dissidente


On savait que ça n'allait pas trop bien du côté de La Quinzaine littéraire où la volonté commune de faire un journal s'était dissoute en tiraillements divers. Je vous l'écris comme je l'ai compris, n'ayant pas suivi tous les épisodes d'un feuilleton assez complexe.
Râler, cela peut avoir son importance. Agir, c'est encore mieux. Voilà donc que surgit, sur la Toile, comme on dit en français, En attendant Nadeau, un "journal de la littérature, des idées et des arts" à la direction éditoriale duquel se retrouvent des noms familiers: Jean Lacoste, Pierre Pachet, Tiphaine Samoyault. Et pas mal d'autres parmi les collaborateurs, même si je ne connais pas tout le monde.
C'est depuis aujourd'hui, avec un sommaire déjà copieux, dont on nous annonce qu'il s'enrichira régulièrement de contenus supplémentaires et fera l'objet, deux fois par mois - chaque quinzaine, donc -, d'une version PDF mimant donc l'édition papier.
Ma foi, j'aime bien. Je viens de lire les articles consacrés aux romans de Jean Echenoz et de Haruki Murakami, j'y retrouve bien les livres que j'ai lus, ici finement démontés sans pédanterie. L'intelligence clairvoyante...
J'aimerais bien, aussi, qu'on puisse être alerté sur les nouveaux articles au fur et à mesure de leur surgissement. Autrement dit, pouvoir suivre cela par un fil RSS, ou sur Twitter, ou sur Facebook (mais, je le dis comme je le pense, je préfère Twitter). Cela se mettra peut-être en place.
Que cette absence dont personne d'autre ne s'apercevra peut-être ne vous interdise pas d'y courir. Voilà un site qui vaut le déplacement.

P.-S. Et, bien que ce ne soit pas un blog, je vous ai mâché le travail en intégrant le site à ma liste de blog (ici même, dans la colonne de droite). Vous devriez y voir arriver les nouveaux articles.

3 commentaires:

  1. Formidable initiative, je vais suivre cela. Merci Pierre!
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  2. Très belle initiative en effet. L'édition papier de la Quinzaine "historique" cite encore Nadeau mais l'esprit n'y est plus... Il faut payer, s'abonner au titre papier ou en ligne. Plutôt que cette coquille désormais vide (mais chère !), je lirai plutôt En attendant Nadeau...

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